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| entrainement sujet oral | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 8:34 | |
| Les accidents
On définit l’accident comme un événement soudain, imprévu, pouvant entraîner la mort ou des lésions, des traumatismes, des handicaps… On distingue trois types d’accidents : l’accident domestique qui survient au domicile ou aux abords immédiats de celui-ci, pendant les loisirs, les trajets scolaires ou les activités sportives (appelé aussi « accident de la vie courante ») ; l’accident du travail, qui survient sur le lieu de travail, sur le trajet domicile/travail ou pendant les déplacements occasionnés par ce travail ; l’accident de la route qui survient sur la voie publique.
- Analysez et commentez ce texte.
Sécurité routière Être en sécurité, c’est aussi être en forme au volant. La sécurité routière rappelle aux conducteurs l’importance de bien se préparer aux longs trajets et d’écarter fatigue et somnolence au volant. Rouler plus longtemps que d’habitude, parfois de nuit, sur des routes et autoroutes très fréquentées, reprendre le volant à l’occasion de vacances alors que l’on n’a pas conduit depuis quelques mois, rester attentif sur plusieurs kilomètres et jusqu’à l’arrivée… nécessitent une vigilance et une concentration maximales. La baisse de vigilance, « somnolence excessive », liée à un état de santé affaibli ou à une baisse de forme, est la première cause d’accidents reconnue sur les autoroutes européennes pour tous les types de véhicules. Elle est en effet à la base de 30 % des accidents mortels sur autoroute et de 2/3 des accidents de poids lourds. Un conducteur somnolant au volant a sept fois plus de risques d’avoir un accident. Or, un conducteur sur deux prend encore la route avec un déficit de sommeil et rares sont les personnes vraiment conscientes des risques encourus. Prendre la route avec un manque de sommeil, ou rester volontairement éveillé longtemps afin de parcourir plus de kilomètres, provoque les mêmes effets négatifs sur les capacités du conducteur en termes d’attention et de concentration que la présence d’alcool dans le sang : 17 heures de veille active équivalent à 0,5 g d’alcool par litre de sang ! Il faut apprendre à connaître ses limites, c’est le point de départ pour rester en forme au volant. Il faut tenir compte de son âge, de son rythme biologique, de sa résistance à la fatigue. Sécurité routière, 20062. Quels sont les accidents domestiques touchant les jeunes enfants ?3. Quels sont les principaux accidents domestiques concernant les enfants ?4. Mal de dos, mal du siècle… plus de 80 % de Français en souffrent. Quelles en sont les causes ? Travailler sur le sujet
1. La compréhension du sujetPlus rarement, mais cela est possible, le sujet peut prendre la forme d’un texte. Ici, on vous demande une analyse du texte suivie de votre commentaire.2. La connaissance du sujetL’analyse du texte consiste à en mettre en évidence les idées principales. Votre commentaire doit apporter une explication et des informations supplémentaires sur les accidents de la route.3. La structuration de l’exposéL’intitulé du sujet réclame deux parties, la première consacrée à l’analyse, la seconde au commentaire. Proposition de corrigé
[Introduction] Ce texte est une note d’information de la Sécurité routière datant de 2006. L’information et la prévention restent les piliers de la politique de la sécurité routière. Les campagnes développées ont pour but de sensibiliser les usagers aux risques de la route pour les inviter ainsi à changer de comportements. Après l’analyse de cette note, on apportera quelques explications.[Développement] La Sécurité routière dresse un constat : la première cause d’accidents mortels sur les autoroutes européennes est la baisse de vigilance. Elle apporte les explications suivantes : les voyages nécessitant d’emprunter les autoroutes sont souvent longs et la fatigue est sous-estimée ; le manque de sommeil, un état de santé affaibli, un temps de veille important (le voyage s’effectuant souvent de nuit après une journée de travail) diminuent la résistance à la fatigue et font prendre inconsciemment des risques. Lorsque l’on parle des causes des accidents de la circulation, on pense en premier lieu à la vitesse excessive, à l’alcool et aux infractions graves au Code de la route et on oublie très souvent que la sécurité dépend avant tout de l’état général du conducteur, de son bien-être physique et psychique. Derrière le volant d’un véhicule, le comportement des individus change, les actes d’incivilité (refus de priorité, feu orange brûlé, agression verbale) sont fréquents, un sentiment d’invincibilité s’installe chez certains qui présument bien souvent de leurs forces. Il est nécessaire de rappeler aux conducteurs les règles les plus élémentaires en matière de sécurité.[Conclusion] Depuis quelques années, il y a beaucoup moins de morts et de blessés sur les routes, la Sécurité routière a changé d’attitude dans ses spots publicitaires qui heurtent un peu plus la sensibilité des téléspectateurs. Mais la prévention n’est pas la seule responsable, une répression plus dure caractérisée par l’installation de radars dans des zones considérées comme dangereuses est aussi à l’origine des changements de comportements des conducteurs.
- 61 % des accidents de la vie courante (AVC) sont des accidents domestiques, à savoir ceux survenant à la maison et dans son environnement immédiat (les autres AVC sont les accidents survenant sur le trajet scolaire, lors des activités sportives ou des loisirs). Toutes les pièces de la maison et les extérieurs peuvent présenter un danger. Identifions les risques possibles dans les pièces principales et regardons comment il est possible de rendre ces lieux plus sûrs.
Dans la cuisine, les risques sont :les intoxications par les produits ménagers ; Il faut : équiper les portes des meubles d’un système de fermeture à l’épreuve des enfants, acheter des produits d’entretien dont le bouchon est « de sécurité », ne jamais utiliser une bouteille à usage alimentaire pour contenir un autre produit, par exemple de l’eau de Javel ; les chutes de la chaise haute ; Il faut : ne jamais laisser un enfant seul, utiliser une chaise à la norme NF, disposer un tapis de sol sous la chaise haute pour amortir le choc en cas de chute ; les brûlures ; Il faut : tourner la queue des casseroles vers l’intérieur de la plaque de cuisson, vérifier la température des aliments chauffés au four à micro-ondes avant ingestion, ne jamais laisser traîner les allumettes à porté de main, éviter que l’eau du robinet ne dépasse 50 °C ; les coupures. Il faut : ne pas laisser à la portée des enfants les objets tranchants, tels que les couteaux qui seront rangés dans des tiroirs bloqués par des « bloque-tiroirs ». Dans la salle de , les risques sont :la noyade. Il faut : ne jamais laisser un enfant seul dans la baignoire, utiliser des sièges de bains ; les glissades ; Il faut : mettre un tapis de antidérapant au fond de la baignoire ; les intoxications. Il faut : ranger les médicaments, les produits cosmétiques qui contiennent parfois une forte proportion d’alcool (parfum, après-rasage…) hors de la portée des enfants, dans un meuble, faire vérifier régulièrement le chauffe-eau s’il fonctionne au gaz (intoxication au monoxyde de carbone). Dans les escaliers, le principal lieu des chutes, il est conseillé de : bien éclairer les escaliers ; faire attention aux intervalles de barres de la rampe pour que l’enfant ne puisse pas y passer la tête ; fermer les escaliers par des barrières en haut et en bas. Dans le jardin, les risques sont : les brûlures dues au : ne jamais rallumer un dont les braises sont incandescentes avec de l’alcool ou de l’essence ; les noyades dans la piscine ; utiliser un système de protection : barrière, détecteurs électroniques. Dans la chambre à coucher, les risques sont : les chutes ; Il faut : acheter un lit d’enfant ou des lits superposés conformes aux normes de sécurité, utiliser des entrebâilleurs qui limitent l’ouverture des fenêtres ; les intoxications : ne pas laisser des médicaments sur la table de nuit (sirop antitussif au goût agréable ou comprimés ressemblants à des bonbons) ; l’étouffement. Il faut : être attentif aux jouets susceptibles d’être introduits dans le nez ou l’oreille, ne pas laisser les animaux familiers monter sur un lit d’enfant. Certains risques sont faciles à prévenir par une prévention passive : organiser la maison pour la rendre plus sûre. Bien évidemment, c’est une utopie de penser qu’il n’y aura plus de risques d’accidents. Mais ce qui importe, c’est de tout mettre en œuvre pour éliminer les accidents les plus graves. Les accidents domestiques ne concernent pas seulement les enfants mais aussi les personnes âgées. D’autres accidents de la vie courante affectent les enfants : au cours des trajets scolaires, des activités sportives. 3. Pour mobiliser vos connaissances, identifiez les éléments dangereux dans les différentes pièces d’une maison et faites une synthèse des accidents provoqués. 4. En dehors de pathologies, les mauvaises positions (au travail, à l’école, pendant le sommeil), les sports mal choisis ou encore les prises de poids (grossesse) sont quelques exemples. |
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| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 8:40 | |
| L’hygiène de vie et la santé
La santé dépend des médecins, mais aussi de nos comportements et habitudes de vie. L’hygiène de vie est l’ensemble des pratiques individuelles et collectives visant à la conservation de la santé.1. La santé n’est-elle faite que de médecine ?2. Citez trois causes de stress associées à la vie moderne, et les conséquences du stress sur l’être humain.3. Le petit-déjeuner est considéré comme un repas essentiel. Dites pourquoi.4. Pourquoi de plus en plus de Français se tournent vers des alternatives à la médecine traditionnelle ?5. Que pensez-vous de l’automédication ?6. Les mesures de prévention sont accompagnées de mesures obligatoires. Citez des exemples. Pensez-vous que ces mesures soient toujours nécessaires ? Travailler sur le sujet
1. La compréhension du sujetL’expression « n’est-elle faite que de… » Établit qu’un autre paramètre entre en jeu, autrement dit que la santé ne se résume pas qu’à la médecine.2. La connaissance du sujetÀ partir de votre définition du terme de la santé, vous devez trouver les différents aspects autres que ceux appartenant à la médecine qui sont indispensables à la santé. Ils doivent être argumentés et suivis d’exemples.3. La structuration de l’exposéEn tant que futur professionnel de la santé, vous devez placer les aspects de la médecine en première partie, les autres suivront. Proposition de corrigé
[Introduction] La santé peut être définie comme un « état complet de bien-être physique, mental et social » selon la définition de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Nous allons présenter dans une première partie les aspects incontournables de la médecine traditionnelle pour la santé des hommes, et dans une deuxième partie montrer que la santé est aussi l’affaire de chacun.[Développement] Les aspects importants de l’allopathie (médecine officielle) concernent le diagnostic, l’information et les soins.Les exemples sont nombreux : les traitements (antibiothérapie, homéopathie) sont de plus en plus performants, améliorant la qualité et la durée de la vie ; les diagnostics par imagerie médicale (radiographie, IRM, scanner) représentent des avancées considérables pour la médecine. L’information s’est développée. Elle concerne avant tout la prévention avec, par exemple, les conseils d’hygiène, les vaccinations, les examens médicaux obligatoires effectués dans le cadre de la médecine du travail (protéger les professionnels des risques liés à leurs conditions de travail) ou de la scolarité (dépister des troubles physiques concernant la motricité, la vision, l’audition). Le dépistage est de plus en plus généralisé (cancer du sein, échographies au cours de la grossesse pour contrôler le développement embryonnaire et fœtal, suivi de la femme enceinte). Mais la santé n’est pas faite que de médecine. Elle est faite d’éléments nécessaires au bien-être physique : l’hygiène (corporelle, buccodentaire et vestimentaire). Il s’agit d’éviter des maladies de peau (impétigo), l’apparition de caries, la propagation des parasites (poux, gales) et des maladies contagieuses ; l’alimentation, qui doit être équilibrée. La ration alimentaire nécessaire pour chacun est variable selon l’âge, le sexe, l’état physiologique (femme enceinte et allaitante) et l’activité physique. Les besoins qualitatifs sont tout aussi importants que les besoins quantitatifs ; l’activité physique, qui doit être régulière et adaptée à chaque âge. Une récente étude médicale (Lancet, 2012) révèle que l’inactivité physique serait responsable de 1 décès sur 10 dans le monde. La prise de drogues et d’excitants (alcool, tabac, cannabis, café), mais aussi la prise de risques, sont des facteurs influençant la santé (on peut citer l’absence du port du préservatif (lutte contre les IST) et la conduite automobile irrespectueuse).La santé est aussi faite d’éléments nécessaires au bien-être mental et social comme le respect des rythmes du sommeil (adolescents 8 à 9 heures, adultes 6 à 8 heures), la lutte contre le bruit, la communication avec l’entourage (famille, amis, collègues, voisins), l’épanouissement dans la relation avec l’autre. Le bien-être social passe par un emploi, une activité de bénévolat : l’indépendance financière, le sentiment d’utilité, de reconnaissance sociale permettent d’éviter le repli sur soi et favorisent la socialisation.[Conclusion] La santé est l’affaire des médecins, mais elle est aussi et surtout celle de chacun, sans oublier les pouvoirs publics. En exemple, on peut citer le Plan cancer 2009-2013 (« Pour un nouvel élan ») qui fait suite au plan 2003-2007 et dont les nouveaux axes stratégiques sont la poursuite des efforts de recherche et d’innovation, les mesures dirigées vers les personnes les plus vulnérables, les plus exposées au risque de cancer, la correction des inégalités de santé face au cancer et enfin les initiatives médicosociales pour mieux accompagner les personnes dans le « vivre après le cancer ». Soucieux de leur santé, on observe depuis peu des modifications positives du comportement des Français vis-à-vis de la sécurité routière, de l’alimentation ou du tabac, incitées par des mesures d’éducation sanitaire mais surtout par des mesures coercitives. 2. Le stress est l’ensemble des réactions biologiques et psychiques face à une « agression » sur l’organisme. Il peut être bon ou mauvais. Le bon stress peut se définir comme toutes les réactions de stimulation et d’activation de l’organisme : la stimulation intellectuelle ou artistique, la motivation… Cependant, quand on parle de stress, c’est en général du mauvais. La vie moderne engendre beaucoup de stress et celui-ci a des conséquences négatives sur l’homme. Dans nos vies modernes et citadines, le stress peut être dû aux exigences professionnelles de plus en plus importantes, aux bruits de circulation et de voisinage, aux rythmes de vie trop rapides… Les conséquences négatives sont nombreuses ; elles peuvent être physiques, comme la tension artérielle trop élevée, les maladies de l’appareil digestif (ulcère), les problèmes cutanés (eczéma), la fatigue, l’insomnie… Elles peuvent être psychiques comme l’agressivité, la dépression, l’anxiété…Une bonne hygiène de vie, la possibilité de s’éloigner de la vie citadine et une activité sportive sont des moyens de se protéger du stress ou de le faire diminuer. 3. En diététique, ce repas du matin est considéré comme aussi important que le déjeuner et le dîner ; souvent négligé, il a pourtant ses bienfaits : il permet, après le jeûne de la nuit, de refaire le plein d’énergie ; il réduit les problèmes d’hypoglycémie survenant en général vers 11 heures, ou la baisse de vitalité avant le déjeuner. Pour les enfants, il permet la concentration et les aptitudes à la mémorisation pour la matinée. Ces bienfaits sont conditionnés par une constitution équilibrée du petit-déjeuner qui doit comporter un laitage, un féculent, un fruit. Certains enfants mangent peu ou mal, ou très tôt et ont donc encore besoin de la collation de 10 heures dispensée à l’école primaire. Cette collation commence à être décriée car elle serait impliquée dans les problèmes d’obésité chez les enfants. 4. Donnez des exemples de méthodes alternatives (homéopathie, acupuncture, phytothérapie) et les raisons qui peuvent expliquer une telle attitude (méthodes jugées moins agressives, nouveau style de vie, conception écologique). 5. Développez les intérêts et les dangers d’une telle pratique. 6. Discussion possible sur les intérêts des vaccins, des examens au cours d’une grossesse, de la médecine du travail et scolaire. |
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| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 9:55 | |
| Les comportements alimentaires
La nutrition étudie l’ensemble des phénomènes biologiques d’assimilation et de dégradation des aliments se produisant dans l’organisme. La diététique étudie la valeur nutritive des aliments et la ration nécessaire aux besoins d’un organisme à un âge et dans une situation donnée.1. La malnutrition des adolescents est un problème de santé publique. Comment peut-on expliquer ce phénomène ? Argumentez.2. Nos habitudes alimentaires subissent de nombreuses influences. Pourquoi ?3. Pourquoi faut-il manger équilibré ?4. La cantine scolaire : peut mieux faire. Qu’en pensez-vous ?5. Que signifient les phrases « L’homme creuse sa tombe avec sa fourchette, or manger est nécessaire à chacun de nous ! » ou « La santé est au cœur de nos menus » ?6. À l’approche de l’été, les magazines féminins ne parlent que de régimes. Qu’en pensez-vous ? Travailler sur le sujet
1. La compréhension du sujetCertains problèmes de nutrition affectent les adolescents et inquiètent les pouvoirs publics. Vous devez identifier ces problèmes et expliquer en quoi ils sont inquiétants.2. La connaissance du sujetLa malnutrition concerne aussi bien des problèmes résultant d’excès alimentaires comme l’obésité, que de privations comme l’anorexie. Les deux comportements sont d’ailleurs très souvent concomitants. Le sujet demande une explication du problème général, ce qui vous engage à donner les causes et les conséquences de chaque comportement.3. La structuration de l’exposéAvant la description des causes et des conséquences, il est souhaitable que vous fassiez un point sur ces comportements dans une première partie. Proposition de corrigé
[Introduction] Période de transition et de profonds changements physiques et psychologiques, l’adolescence se caractérise par des comportements addictifs. Les problèmes nutritionnels en font partie. Par l’étude de deux exemples, l’obésité et l’anorexie, nous tenterons de faire un état des lieux du phénomène de malnutrition des adolescents et de l’expliquer en en présentant les différentes causes et conséquences.[Développement] Responsable directement ou en France de la mort de 100 000 personnes par an, l’obésité est un problème de santé publique. Actuellement, 18 % d’enfants sont en surpoids et 4 % sont obèses. L’excès de poids est plus fréquent dans les milieux défavorisés. Les explications de l’augmentation de l’obésité sont multiples. Dans près de 50 % des cas, l’obésité relève d’un trouble du comportement alimentaire similaire à la boulimie : l’hyperphagie incontrôlée. On peut citer également l’évolution des modes de vie, avec une sédentarisation massive (exercices physiques insuffisants, surconsommation de télévision, des jeux vidéo et de l’informatique) accompagnée d’une hyperstimulation permanente (les signaux publicitaires occupent une place prédominante) où la disponibilité des aliments est quasi illimitée. L’alimentation déséquilibrée, déstructurée prend beaucoup de place : trop de sucres et de graisses, des repas pris à des heures irrégulières, du grignotage, des régimes trop sévères… Les difficultés sociales ou familiales, le stress, la dépression ou l’anxiété représentent des raisons potentielles. Enfin, certaines personnes sont génétiquement prédisposées à l’obésité. Trouble du comportement alimentaire (TCA), l’anorexie affecte majoritairement les jeunes femmes (sex-ratio 9/1) des classes moyennes et supérieures, avec un pic de survenue entre 13 et 17 ans. Les facteurs déclenchant de l’anorexie sont en premier lieu d’origine familiale. Ce trouble peut s’analyser par un refoulement de la sphère affective, les performances sociales de l’enfant étant privilégiées, et par un fonctionnement familial présentant un repli devant le monde extérieur et l’évitement des conflits internes. Viennent ensuite des facteurs psychopathologiques, avec des difficultés d’organisation de la personnalité de l’enfant pendant la petite enfance (sentiment d’insécurité, grande vulnérabilité), en fonction de celle de ses parents. L’anorexie peut aussi avoir une origine socioculturelle, la société actuelle valorisant l’idéal de minceur et la performance (scolaire, sportive). Enfin, dans de nombreux cas, les abus sexuels sont un facteur déclenchant. Les conséquences de ces troubles sont nombreuses, et importantes. Les conséquences de l’obésité sont un risque d’apparition du diabète et de complications cardiovasculaires (hypertension artérielle, dyslipidémies), des difficultés respiratoires, souvent associées au syndrome d’apnées du sommeil, et des problèmes ostéo-articulaires (arthrose). L’obésité a inévitablement des conséquences psychosociales se manifestant par la modification de l’image de soi et du regard des autres qui affectent la qualité de vie, d’autant que la personnalité n’est bien souvent pas encore construite. Le diagnostic de l’anorexie repose sur une triade : amaigrissement de 10 à 25 % (corps anguleux, visage émacié, grande pâleur, troubles de la perception de l’image du corps avec déni de la maigreur), baisse de l’appétit et aménorrhée. D’autres observations sont possibles comme l’hyperactivité, le perfectionnisme, un retrait social et une dépression, des troubles obsessionnels compulsifs. À moyen et long terme, un tiers des anorexiques évoluent favorablement, un tiers présentent des complications physiques (1/10 restent stériles, ou souffrent d’ostéoporose, de déchaussement des dents) et psychologiques. 10 % en meurent (dénutrition, maladie infectieuse).[Conclusion] Ces deux exemples montrent à quel point la malnutrition est souvent le reflet de graves difficultés rencontrées par les adolescents. La nutrition n’est pas le seul exemple de comportements déviants chez les adolescents, les comportements addictifs (qui créent une dépendance) sont de plus en plus nombreux : alcoolisme, consommation de cannabis, tabagisme, mais aussi addiction au portable, aux jeux vidéo. 2. Au fil des générations, la nourriture évolue, ainsi que les quantités ingérées. L’acte consistant à se nourrir est culturel et subit de nombreuses influences de plus en plus variées. Nous acceptons et favorisons ces changements pour des raisons sociales et familiales. Les Français mangent plus de plats surgelés ou préparés, ils mangent aussi plus salé. La mode est aux plats exotiques, méditerranéens, aux sandwiches et à la restauration rapide. Ces influences s’expliquent par l’attirance pour les autres cultures, favorisées par les échanges mondiaux et les migrations. Le manque de temps, la vie trépidante ont favorisé l’expansion des plats préparés et de la restauration rapide. Le repas n’est plus un moment de regroupement familial et chacun s’organise seul. Les habitudes alimentaires ont beaucoup changé par adaptation au mode de vie moderne. Ces modifications ne sont pas toujours bénéfiques car elles se font souvent au détriment de l’équilibre. Nouveaux venus dans ces transformations : les « alicaments », aliments médicaments qui sont censés nous aider à renforcer les défenses de l’organisme et apporter les vitamines nécessaires… 3. L’alimentation préserve différents aspects comme le plaisir, parfois la convivialité, mais il ne faut pas oublier que notre organisme a des besoins spécifiques en nutriments qu’il faut respecter sous peine de subir des conséquences négatives, voire fâcheuses. Notre corps a besoin de glucides pour fournir l’énergie musculaire et intellectuelle ; de protéines pour fabriquer ses anticorps, les tissus, l’hémoglobine… ; Il lui faut aussi des lipides pour la croissance, la température du corps, etc. Sans oublier l’eau, les fibres, les minéraux et les vitamines ! Une alimentation mal équilibrée, en France, est synonyme d’excès en lipides et glucides ; elle entraîne l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les caries, les problèmes de cholestérol. Une alimentation axée toujours sur le même type de nutriments peut entraîner des carences en calcium, en vitamines, en fer, et provoquer de l’anémie, de l’ostéoporose… Il faut se faire plaisir en mangeant, mais garder en tête qu’il faut manger pour vivre et vivre pour manger ! 4. La majorité des élèves vont à la cantine parce qu’ils n’ont pas le choix (67,2 %). Si plus de 50 % des élèves jugent que les repas sont bons, la plupart d’entre eux n’en mangent pas la moitié. De nombreuses modifications doivent être apportées : un effort est nécessaire sur la qualité des plats principaux (pas assez de viandes rouges et de poissons et trop de plats riches en graisses) et des produits laitiers (pas assez riche en calcium) ; le temps passé à la cantine est insuffisant (16 à 30 minutes dans plus de 3 établissements sur 4), celui passé dans la file d’attente est souvent supérieur ; une plus grande variété dans les menus, un plus grand espace et la réduction du bruit dans la salle de restauration sont également des améliorations à apporter. 5. Développez les exemples et les conséquences des excès et des carences alimentaires ; la troisième partie devra porter sur vos connaissances de l’équilibre alimentaire. 6. Vous devez exposer les conséquences de tels régimes. Pensez aux aspects physiques et psychologiques, mais aussi aux conseils pouvant être donnés à ces jeunes femmes. |
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| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 10:03 | |
| L’état sanitaire de la population
L’état sanitaire d’une population peut se mesurer grâce à différents critères comme la mortalité, qui est définie par le nombre de décès survenus au cours d’un laps de temps donné. La morbidité recouvre le nombre de personnes malades dans une population.1. D’après les prévisions, en 2020, la dépression sera en France au deuxième rang des quinze pathologies les plus handicapantes en termes d’altération de la qualité de vie et d’années de vie perdues. Expliquez ce phénomène.2. Que savez-vous des suicides en milieu carcéral et des moyens de lutte mis en oeuvre ?3. Quels éléments peuvent expliquer que la dépression, et parfois le suicide, soient liés au fait même de travailler ?4. Quelles sont les raisons de l’augmentation régulière de l’espérance de vie en France depuis environ un siècle ?5. En matière de santé, le bilan de la France est positif mais présente encore de nombreux aspects négatifs. Desquels s’agit-il ?6. Proposer et argumenter trois mesures à mettre en place en France pour prévenir l’obésité infantile. Travailler sur le sujet
1. La compréhension du sujetIl s’agit plus d’un sujet de réflexion que de connaissances sur le thème de la dépression.2. La connaissance du sujet Questionnez le sujet pour mobiliser vos connaissances : comment se manifeste une dépression ? En existe-t-il plusieurs formes ? À quels âges une dépression peut-elle se déclencher ? Quelles en sont les causes ?3. La structuration de l’exposéUne fois vos idées identifiées, présentez-les en trois ou quatre parties bien découpées pour éviter de vous répéter, la répétition étant le piège de ce sujet. Proposition de corrigé
[Introduction] Tout adulte a déjà eu un « coup de blues » ou une baisse de moral à un moment de sa vie ; ceci n’a rien à voir avec l’état dépressif, qui est un problème fondamental dans les sociétés modernes. La dépression touche toutes les catégories socioprofessionnelles, elle peut survenir à tous les âges et dans n’importe quelle ethnie. En France, elle concerne 15 % de la population générale. Examinons les causes, les formes ainsi que l’expression de ce phénomène. [Développement] Les causes exactes de la dépression sont encore méconnues. On peut cependant citer plusieurs facteurs de risques : les facteurs personnels liés aux antécédents familiaux ou à une personnalité névrotique. Dans ce cas, la consommation d’alcool ou de drogues peut être un facteur déclenchant ; les facteurs psychosociaux dus au surmenage, aux pressions professionnelles, à la solitude, au manque de sommeil, à des expériences frustrantes ; les facteurs biologiques liés à une altération cérébrale ou à une programmation génétique. La dépression peut apparaître à tout âge : chez l’enfant jusqu’à 8 ans, elle s’explique par le fait que l’enfant n’arrive pas à verbaliser sa souffrance et se manifeste alors par des pleurs, des troubles du sommeil et de l’alimentation, des cauchemars ou encore une énurésie ; chez l’adolescent, elle est marquée par de nombreuses idées et tentatives de suicide, des fugues, la consommation excessive d’alcool et de drogues, la délinquance ; à la cinquantaine chez la femme, elle est liée essentiellement à la ménopause : les signes les plus courants étant l’anxiété, la douleur morale, les plaintes hypocondriaques et la culpabilité ; chez le sujet âgé, elle prend souvent l’aspect d’une démence liée au ralentissement psychomoteur. La dépression peut prendre plusieurs formes. Elle peut être saisonnière, liée à l’entrée dans l’hiver (la durée d’ensoleillement étant raccourcie) et se traduire par une sensation de fatigue, une augmentation de l’appétit et une hypersomnie. L’expression des dépressions s’observe par des perturbations de l’humeur ou de l’état affectif, des effets sur l’activité intellectuelle, de l’anxiété qui se traduit par des sentiments douloureux (pessimisme, dévalorisation de soi, culpabilité), un désengagement général (perte de motivation, dégoût) et affecte l’activité motrice : voix éteinte, geste incomplet, démarche lourde. Les principales perturbations physiques et psychologiques regroupent les troubles du sommeil (insomnie par réveil précoce ou insomnie d’endormissement, réveils fréquents), les troubles digestifs (anorexie, dégoût de la nourriture), les troubles sexuels (désintérêt) et les suicides : 45 à 70 % des tentatives de suicide sont attribuables à une dépression ; 10 à 20 % des déprimés meurent par suicide. Un mot sur le phénomène du suicide qui représente la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans (environ 500 décès par an). Tous âges confondus, on comptait, en 2009, en France 10 450 décès par suicide et 120 000 tentatives de suicide par an. Le repérage de la crise suicidaire s’appuie sur deux types de signes : l’expression d’idées et d’intentions suicidaires : messages directs ou indirects (« vous serez mieux sans moi ») et propos dévalorisants (« je suis un raté », « je déçois tout le monde ») ; les changements de comportements : absentéisme scolaire, violence sur soi, hyperactivité, prise de risques excessifs, forte consommation d’alcool, de drogues, don d’objets auxquels la personne tient particulièrement. Les périodes de vulnérabilité sont l’adolescence (période de construction identitaire), une période d’isolement affectif, de conflit d’autorité, d’événement traumatisant (décès, rupture sentimentale, viol). [Conclusion] Maladie chronique à incidence sociale, la dépression peut affecter tout le monde à un moment de sa vie. De profonds changements dans nos modes de vie actuels seront indispensables pour stopper ce profond mal-être. 2. La France détient le taux le plus élevé d’Europe en ce qui concerne le suicide en prison, avec environ 20 suicides pour 10 000 détenus. Ce taux a été multiplié par 5 en 50 ans. Les causes sont multiples. Parmi elles, on peut évoquer la surpopulation carcérale et ses conséquences dans la vie quotidienne des prisonniers : la promiscuité, la violence, le racket, et le durcissement des règles du fonctionnement pénitentiaire. Le fait même d’être privé de liberté et condamné peut générer un fort stress, tout comme la peur de la sortie et de la réinsertion quand la peine a été longue. Pour lutter contre ces difficultés, plusieurs mesures ont été prises, par exemple la construction de nouveaux centres de détention (11 nouveaux bâtiments et 5 000 places supplémentaires d’ici 2015), la formation des personnels de surveillance pour un meilleur repérage des personnes fragiles, une plus grande implication des médecins dans le suivi des détenus, une humanisation des conditions de détention… Le suicide des détenus n’est plus un sujet tabou, le problème est étudié au ministère de la Justice ; il fait maintenant l’objet de mesures de prévention accrues.3. De nombreux cas de suicides parmi les salariés de grandes entreprises font régulièrement la une des journaux. Les exemples récemment évoqués sont ceux des agents de France télécom, et, toujours, des enseignants et des policiers. Au-delà de ces cas, médiatisés parce qu’ils concernent de grands groupes employant les milliers de personnes, le phénomène est constaté dans d’autres sociétés. En passant à l’acte dans les locaux de l’employeur, les personnes veulent attirer l’attention sur leurs conditions de travail et rendre l’entreprise responsable de leur désespoir. Plusieurs raisons peuvent aider à comprendre le lien entre suicide et travail : la pression de la hiérarchie, des objectifs impossibles à atteindre, l’obligation d’une productivité toujours accrue, la peur de perdre son emploi, et donc ses revenus. La crise économique est un facteur aggravant car les salariés, craignant le chômage, sont obligés d’accepter toujours plus de contraintes. Depuis quelques années, le harcèlement au travail est reconnu comme un problème réel et sérieux. Les salariés subissent des discriminations ou sont régulièrement victimes de paroles blessantes. Arrêts de travail, dépressions et, phase ultime, suicides sont les conséquences de ces situations de souffrance. Or le harcèlement, la pression constante sont difficilement prouvables devant les tribunaux. Cependant, depuis quelques années et grâce aussi à la médiatisation de cas extrêmes, les prud’hommes prennent plus en compte la parole des « persécutés » ; les médecins du travail sont sensibilisés au phénomène et participent à sa dénonciation.Le travail, source de revenus et d’un statut social, est indispensable à l’équilibre de beaucoup d’entre nous. La pression financière des dernières années a accentué les difficultés et les risques ; en conséquence, le nombre de dépressions et de suicides en lien avec le travail augmente. Les réponses à apporter sont d’ordre humain et social. 4. Les raisons sont d’ordre médical et d’ordre social (conditions de vie et de travail). 5. Les Français ne sont pas égaux face à la maladie et à la mort (sexe, social, géographie, âge). 6. Actions à développer autour de l’activité physique et de l’équilibre alimentaire par l’information et l’éducation. |
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| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 10:30 | |
| Les risques et la sécurité alimentaires
En matière de sécurité alimentaire, on définit le principe de précaution comme le fait d’adopter par anticipation des mesures de prévention et de protection face à un risque potentiel, même sans avoir encore de preuve. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des espèces végétales ou animales, des micro-organismes dans lesquels on a introduit un gène d’une autre espèce pour leur donner une caractéristique.1. Citez et expliquez les problèmes liés à l’insécurité alimentaire.2. Les risques alimentaires relèvent-ils uniquement des industries, des dirigeants et des États ?3. Citez trois risques de problème de santé liés à l’alimentation. Votre développement ne concernera pas les problèmes d’hygiène alimentaire, de diététique, ni de besoins nutritionnels.4. Pour quelles raisons les OGM semblent-ils mieux acceptés dans un pays comme la République populaire de Chine ?5. Quelles sont les origines principales des intoxications alimentaires ?
Travailler sur le sujet
1. La compréhension du sujetEn suivant l’actualité régulièrement depuis une dizaine d’années, vous avez déjà entendu parler de plusieurs groupes d’aliments qui ont rencontré des problèmes sanitaires et qui ont dû, pour certains, être retirés du marché.2. La connaissance du sujetMobilisez vos souvenirs et connaissances ; pour chaque exemple, déterminez les causes possibles.3. La structuration de l’exposéVous pouvez présenter une partie entièrement consacrée à un problème en particulier. Nous prenons ici les OGM (organismes génétiquement modifiés). Proposition de corrigé
[Introduction] Progressivement, la qualité des produits alimentaires s’est dégradée et les consommateurs ont perdu confiance. Les crises alimentaires n’ont fait qu’accroître le malaise. Depuis quelques années, le consommateur européen et donc français a été confronté à de multiples crises. Tout le monde se souvient de la crise de la vache folle, des poulets à la dioxine ou encore du problème des OGM, toujours médiatisé. Identifions les causes de l’insécurité dans nos assiettes et examinons l’équivoque cas des OGM. [Développement] Les causes de l’insécurité alimentaire reposent sur des risques et des conséquences liées aux pratiques actuelles : les risques environnementaux sont liés à la pollution des sols, de l’air et de l’eau par des hydrocarbures, des nitrates, des métaux lourds, des dioxines, de la radioactivité ; les risques chimiques sont principalement dus à l’incorporation dans l’alimentation d’engrais, de pesticides, de médicaments ; les risques biologiques sont issus de pathologies animales transmissibles à l’homme : l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) et la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la grippe aviaire ; les risques microbiologiques sont liés à la présence de microorganismes (Listeria, Salmonelle) pathogènes pour l’homme à l’origine des TIAC : toxi-infections alimentaires collectives ; les conséquences des pratiques alimentaires : les choix alimentaires (restauration rapide, hard discount, plats préparés) se sont modifiés pour de multiples raisons (manque de temps, baisse du pouvoir d’achat, habitudes). Ils exposent aux risques d’obésité, de maladies cardio-vasculaires, de cancers, de diabète… ; le -respect de règles simples concernant l’achat et le transport des aliments (respecter les DCL et DLUO ainsi que la chaîne du froid), le stockage (éviter tout contact entre cru et cuit) et la préparation des aliments (lavage des mains, des fruits et légumes, procédure de décongélation et de cuisson à respecter) multiplie les risques microbiologiques ; les conséquences des modes d’élevage : l’élevage intensif n’étant pas naturel, il nécessite l’utilisation de substances comme les antibiotiques, les hormones de croissance, les antiparasites ; les conséquences de la culture intensive : afin d’améliorer la production, on utilise des quantités de plus en plus importantes d’engrais et de pesticides nuisibles pour l’environnement et la santé humaine ; les conséquences de l’utilisation des farines animales : obtenues à partir de carcasses d’animaux et utilisées pour augmenter la production de lait (apport en protéines) des vaches laitières, elles sont responsables de l’apparition de la maladie de la vache folle, l’ESB. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser le cas des OGM. Les OGM sont à la source d’une véritable révolution thérapeutique (production de vaccins, recherche de médicaments), mais les plantes génétiquement modifiées sont depuis plusieurs années au centre d’une polémique opposant deux clans. Les arguments des partisans de la culture des OGM portent sur plusieurs plans. Sur le plan économique, les OGM offrent une résistance aux insectes et aux maladies, ce qui permet une diminution des coûts de production, une amélioration des rendements (moyen de lutter contre la faim dans le monde) ; ils résistent aux herbicides, ce qui permet de nettoyer le champ sans nuire à la récolte, et évitent la germination ou le pourrissement précoce ce qui permet d’en optimiser la conservation. Sur le plan environnemental, les OGM permettent une diminution de la pollution des sols et des nappes phréatiques. Sur le plan de la santé, ils procurent une meilleure qualité nutritionnelle à certains aliments, offrent l’espoir de produire des plantes possédant des propriétés curatives ou préventives, des composés à usage médicaux (hormone de croissance, insuline, collagène…), des aliments exprimant des vaccins. Les arguments des détracteurs sont basés sur des hypothèses car nous avons peu de recul pour connaître les conséquences à long terme. Sur la santé, plusieurs risques sont envisageables : des allergies nouvelles, le transfert de résistance aux bactéries intestinales humaines. Sur l’environnement, le risque est la possibilité de pollinisation contrôlée impliquant la contamination des plantes sauvages et, par croisement, la naissance de plantes résistantes aux pesticides. Le principe de précaution est demandé en l’absence de connaissances de l’influence sur les équilibres des écosystèmes que la production d’organismes génétiquement modifiés peut représenter. Le risque soupçonné des OGM est difficile à apprécier. [Conclusion] Les Français sont conscients des risques liés à l’insécurité alimentaire et attentifs aux mesures de prévention dans ce domaine. 2. Les scandales, tels que ceux du veau aux hormones ou de la maladie de la vache folle ont fortement dressé l’opinion publique contre les groupes industriels, les États et les filières sanitaires. Mais la prise de risque est parfois également individuelle. Les pressions financières, l’augmentation de la productivité et de la rentabilité expliquent bien des problèmes dans les différents scandales liés à l’alimentation. Pour éviter de nouvelles erreurs, la France a mis en place le principe de précaution, permettant de prendre des mesures rapides sans avoir la certitude de la nocivité du produit soupçonné. Cependant, de manière individuelle, les personnes prennent des risques : par exemple en ne respectant pas la chaîne du froid avec leur réfrigérateur et leur congélateur, en continuant à cuire leurs aliments dans l’aluminium, en consommant de l’eau issue de canalisations en plomb…L’opinion publique est devenue impitoyable avec l’État en ce qui concerne la sécurité alimentaire, pourtant les individus sont moins intransigeants avec eux-mêmes. 3. L’alimentation fait partie des besoins vitaux de l’homme ; les procédés agricoles, de commercialisation et de production ont parfois rendu l’alimentation dangereuse. L’homme peut être intoxiqué par les pesticides, les nitrates contenus dans les aliments ; on commence à connaître les effets cancérigènes de certains produits utilisés. Des personnes déclarent des allergies parfois graves à plusieurs substances comme l’arachide, le gluten, le lactose. Les procédés de fabrication augmentent les risques d’allergie car quelques chaînes de production étant polyvalentes, on risque de trouver des traces d’arachide – d’amandes, par exemple – dans des aliments qui devraient en être exempts.Un autre risque est celui des maladies comme la fièvre aviaire, la listériose, la maladie de Creutzfeldt-Jakob ; ces maladies sont contractées par l’ingestion d’aliments contaminés. Le fait de s’alimenter n’est jamais anodin et les consommateurs français se tournent de plus en plus vers l’alimentation biologique afin d’être rassurés. 4. Aspects démographiques et de surfaces agraires disponibles à développer. 5. Quelques noms de microorganismes responsables et les mesures d’hygiène élémentaire sont attendus. |
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| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 10:39 | |
| Les risques et la sécurité alimentaires
En matière de sécurité alimentaire, on définit le principe de précaution comme le fait d’adopter par anticipation des mesures de prévention et de protection face à un risque potentiel, même sans avoir encore de preuve. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des espèces végétales ou animales, des micro-organismes dans lesquels on a introduit un gène d’une autre espèce pour leur donner une caractéristique.1. Citez et expliquez les problèmes liés à l’insécurité alimentaire.2. Les risques alimentaires relèvent-ils uniquement des industries, des dirigeants et des États ?3. Citez trois risques de problème de santé liés à l’alimentation. Votre développement ne concernera pas les problèmes d’hygiène alimentaire, de diététique, ni de besoins nutritionnels.4. Pour quelles raisons les OGM semblent-ils mieux acceptés dans un pays comme la République populaire de Chine ?5. Quelles sont les origines principales des intoxications alimentaires ?
Travailler sur le sujet
1. La compréhension du sujetEn suivant l’actualité régulièrement depuis une dizaine d’années, vous avez déjà entendu parler de plusieurs groupes d’aliments qui ont rencontré des problèmes sanitaires et qui ont dû, pour certains, être retirés du marché.2. La connaissance du sujetMobilisez vos souvenirs et connaissances ; pour chaque exemple, déterminez les causes possibles.3. La structuration de l’exposéVous pouvez présenter une partie entièrement consacrée à un problème en particulier. Nous prenons ici les OGM (organismes génétiquement modifiés). Proposition de corrigé
[Introduction] Progressivement, la qualité des produits alimentaires s’est dégradée et les consommateurs ont perdu confiance. Les crises alimentaires n’ont fait qu’accroître le malaise. Depuis quelques années, le consommateur européen et donc français a été confronté à de multiples crises. Tout le monde se souvient de la crise de la vache folle, des poulets à la dioxine ou encore du problème des OGM, toujours médiatisé. Identifions les causes de l’insécurité dans nos assiettes et examinons l’équivoque cas des OGM. [Développement] Les causes de l’insécurité alimentaire reposent sur des risques et des conséquences liées aux pratiques actuelles : les risques environnementaux sont liés à la pollution des sols, de l’air et de l’eau par des hydrocarbures, des nitrates, des métaux lourds, des dioxines, de la radioactivité ; les risques chimiques sont principalement dus à l’incorporation dans l’alimentation d’engrais, de pesticides, de médicaments ; les risques biologiques sont issus de pathologies animales transmissibles à l’homme : l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) et la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la grippe aviaire ; les risques microbiologiques sont liés à la présence de microorganismes (Listeria, Salmonelle) pathogènes pour l’homme à l’origine des TIAC : toxi-infections alimentaires collectives ; les conséquences des pratiques alimentaires : les choix alimentaires (restauration rapide, hard discount, plats préparés) se sont modifiés pour de multiples raisons (manque de temps, baisse du pouvoir d’achat, habitudes). Ils exposent aux risques d’obésité, de maladies cardio-vasculaires, de cancers, de diabète… ; le -respect de règles simples concernant l’achat et le transport des aliments (respecter les DCL et DLUO ainsi que la chaîne du froid), le stockage (éviter tout contact entre cru et cuit) et la préparation des aliments (lavage des mains, des fruits et légumes, procédure de décongélation et de cuisson à respecter) multiplie les risques microbiologiques ; les conséquences des modes d’élevage : l’élevage intensif n’étant pas naturel, il nécessite l’utilisation de substances comme les antibiotiques, les hormones de croissance, les antiparasites ; les conséquences de la culture intensive : afin d’améliorer la production, on utilise des quantités de plus en plus importantes d’engrais et de pesticides nuisibles pour l’environnement et la santé humaine ; les conséquences de l’utilisation des farines animales : obtenues à partir de carcasses d’animaux et utilisées pour augmenter la production de lait (apport en protéines) des vaches laitières, elles sont responsables de l’apparition de la maladie de la vache folle, l’ESB. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser le cas des OGM. Les OGM sont à la source d’une véritable révolution thérapeutique (production de vaccins, recherche de médicaments), mais les plantes génétiquement modifiées sont depuis plusieurs années au centre d’une polémique opposant deux clans. Les arguments des partisans de la culture des OGM portent sur plusieurs plans. Sur le plan économique, les OGM offrent une résistance aux insectes et aux maladies, ce qui permet une diminution des coûts de production, une amélioration des rendements (moyen de lutter contre la faim dans le monde) ; ils résistent aux herbicides, ce qui permet de nettoyer le champ sans nuire à la récolte, et évitent la germination ou le pourrissement précoce ce qui permet d’en optimiser la conservation. Sur le plan environnemental, les OGM permettent une diminution de la pollution des sols et des nappes phréatiques. Sur le plan de la santé, ils procurent une meilleure qualité nutritionnelle à certains aliments, offrent l’espoir de produire des plantes possédant des propriétés curatives ou préventives, des composés à usage médicaux (hormone de croissance, insuline, collagène…), des aliments exprimant des vaccins. Les arguments des détracteurs sont basés sur des hypothèses car nous avons peu de recul pour connaître les conséquences à long terme. Sur la santé, plusieurs risques sont envisageables : des allergies nouvelles, le transfert de résistance aux bactéries intestinales humaines. Sur l’environnement, le risque est la possibilité de pollinisation contrôlée impliquant la contamination des plantes sauvages et, par croisement, la naissance de plantes résistantes aux pesticides. Le principe de précaution est demandé en l’absence de connaissances de l’influence sur les équilibres des écosystèmes que la production d’organismes génétiquement modifiés peut représenter. Le risque soupçonné des OGM est difficile à apprécier. [Conclusion] Les Français sont conscients des risques liés à l’insécurité alimentaire et attentifs aux mesures de prévention dans ce domaine. 2. Les scandales, tels que ceux du veau aux hormones ou de la maladie de la vache folle ont fortement dressé l’opinion publique contre les groupes industriels, les États et les filières sanitaires. Mais la prise de risque est parfois également individuelle. Les pressions financières, l’augmentation de la productivité et de la rentabilité expliquent bien des problèmes dans les différents scandales liés à l’alimentation. Pour éviter de nouvelles erreurs, la France a mis en place le principe de précaution, permettant de prendre des mesures rapides sans avoir la certitude de la nocivité du produit soupçonné. Cependant, de manière individuelle, les personnes prennent des risques : par exemple en ne respectant pas la chaîne du froid avec leur réfrigérateur et leur congélateur, en continuant à cuire leurs aliments dans l’aluminium, en consommant de l’eau issue de canalisations en plomb…L’opinion publique est devenue impitoyable avec l’État en ce qui concerne la sécurité alimentaire, pourtant les individus sont moins intransigeants avec eux-mêmes. 3. L’alimentation fait partie des besoins vitaux de l’homme ; les procédés agricoles, de commercialisation et de production ont parfois rendu l’alimentation dangereuse. L’homme peut être intoxiqué par les pesticides, les nitrates contenus dans les aliments ; on commence à connaître les effets cancérigènes de certains produits utilisés. Des personnes déclarent des allergies parfois graves à plusieurs substances comme l’arachide, le gluten, le lactose. Les procédés de fabrication augmentent les risques d’allergie car quelques chaînes de production étant polyvalentes, on risque de trouver des traces d’arachide – d’amandes, par exemple – dans des aliments qui devraient en être exempts.Un autre risque est celui des maladies comme la fièvre aviaire, la listériose, la maladie de Creutzfeldt-Jakob ; ces maladies sont contractées par l’ingestion d’aliments contaminés. Le fait de s’alimenter n’est jamais anodin et les consommateurs français se tournent de plus en plus vers l’alimentation biologique afin d’être rassurés. 4. Aspects démographiques et de surfaces agraires disponibles à développer. 5. Quelques noms de microorganismes responsables et les mesures d’hygiène élémentaire sont attendus. |
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| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 10:42 | |
| Les comportements addictifs
Les comportements addictifs sont des comportements répétitifs, plus ou moins contrôlables, et nuisibles à la santé comme l’alcoolisme, le tabagisme, la toxicomanie.1. La vie sans tabac : enfin, on respire… Qu’en pensez-vous ?2. Quelles peuvent être les conséquences du tabagisme passif ?3. En quoi la dépénalisation des drogues douces n’est-elle pas judicieuse ?4. Quelles sont les conséquences de l’alcoolisme au niveau professionnel ?5. Quelles sont les drogues licites et les drogues illicites ?6. Qu’appelle-t-on un comportement addictif ? Donnez des exemples.7. Pourquoi, en France, la consommation d’alcool est-elle banalisée et le risque sous-estimé ?8. Quelles sont les répercussions sociales de l’alcoolisme ?9. L’alcootest (éthylotest) devient obligatoire dans chaque véhicule à partir de juillet 2012, qu’en pensez-vous ? Travailler sur le sujet
1. La compréhension du sujetCe sujet est un sujet de réflexion sur un problème de santé publique : le tabagisme. Pour quelles raisons associe-t-on la vie sans tabac à une meilleure respiration ?2. La connaissance du sujetMobilisez vos connaissances sur les dangers du tabac, mais aussi sur toutes les actions visant à réduire le tabagisme dans notre pays ainsi que les résultats obtenus en France mais aussi dans d’autres pays européens.3. La structuration de l’exposéSi vos connaissances renferment des données contenant des résultats récents alors vous pouvez faire trois parties. Dans le cas contraire, exposez les méfaits du tabac, puis la politique de lutte contre le tabagisme. Proposition de corrigé
[Introduction] Dans une brochure à destination du jeune public éditée par La Ligue contre le cancer, on peut lire : « Le tabac est une drogue actuellement en vente libre », une drogue étant un produit qui agit sur le cerveau et extrêmement mauvais pour la santé. Après un bref rappel des méfaits du tabac, voyons comment la France et l’Europe se mobilisent pour lutter contre son usage et quels sont les résultats obtenus.[Développement] Le tabagisme est dangereux. Il est responsable en Europe de 600 000 décès prématurés par an, et en France de 60 000 décès prématurés par an chez les consommateurs et de 5 000 décès prématurés par tabagisme passif. Le tabagisme représente la première cause de mortalité évitable et la première cause de mortalité par cancer (poumons, bouche, larynx, vessie, bronches). Les substances toxiques impliquées sont les goudrons. Le tabagisme représente un facteur de risque de maladies cardio-vasculaires (infarctus, angine de poitrine), le tabac accélérant la progression des lésions dues aux plaques d’athérome dans les artères coronaires, et un facteur de risque d’artérite des membres inférieurs pouvant se terminer par une amputation. La substance toxique impliquée est ici la nicotine. En France, les mesures visant à limiter la consommation de tabac se dirigent vers différents axes stratégiques. Il faut limiter l’accès aux produits du tabac en poursuivant l’augmentation des prix, en réduisant les possibilités d’accès des jeunes aux produits du tabac (interdiction de vente aux moins de 18 ans par la loi hôpital, patients, santé et territoires de juin 2009 et de vente de paquets de moins de dix-neuf cigarettes). Il faut dénormaliser le tabac dans la société en délimitant plus efficacement les espaces fumeurs et -fumeurs : le 1er février 2007 le tabac a été banni des lieux publics (entreprises, administrations, établissements scolaires et universités). Le 1er janvier 2008, l’interdiction de fumer a été étendue à tous les lieux de convivialité (débits de boissons, hôtels, restaurants, casinos, discothèques). Le décret mis en place en 2006 par Xavier Bertrand a permis de durcir la loi Évin qui a été très peu appliquée, mais qui a contribué à faire évoluer les comportements et les mentalités.Il faut encourager l’arrêt du tabac en remboursant les substituts nicotiniques (gommes à mâcher, patchs) et en augmentant le nombre de consultations de tabacologie dans les hôpitaux. Le nombre de fumeurs dans l’Union européenne commence à diminuer : 33 % des Européens déclarent fumer en 2005, contre 38 % en 2002. L’Irlande, la Suède, Malte, la Norvège, l’Italie et l’Écosse ont interdit le tabac dans tous les lieux publics afin de protéger les -fumeurs. Les premiers résultats obtenus sont d’ordres sanitaire et économique. En France la pollution intérieure dans les entreprises et lieux publics a baissé de 80 % permettant ainsi à tous les salariés de constater une diminution de leurs symptômes respiratoires (essoufflement, toux, expectoration). Autre conséquence, en Écosse où la tolérance zéro est appliquée depuis mars 2006, les admissions hospitalières pour infarctus du myocarde ont chuté de 17 %. En terme économique, la baisse du chiffre d’affaires de 1,5 % des bars, restaurants et cafés français est expliquée par la crise économique et par l’interdiction de fumer. Seule ombre au tableau, l’interdiction de fumer a eu un effet très limité sur les ventes de cigarettes. En 2008, ces dernières n’ont baissé que de 2,5 % par rapport à 2007.[Conclusion] L’interdit est nécessaire mais il doit être accompagné de stratégies permettant aux fumeurs désireux de s’arrêter d’être accompagnés pour se libérer de leur dépendance. L’interdiction de fumer dans les lieux publics associée à une sensibilisation au risque semble être un bon moyen d’inciter à l’arrêt du tabac : la raison l’emportera-telle sur le plaisir ? 2. Le tabagisme, fait d’inhaler du tabac et ses composés toxiques (nicotine, goudrons…), ne touche pas que les fumeurs. Leur entourage en subit également les conséquences. Cette situation est appelée « tabagisme passif ». Celui-ci peut avoir des conséquences physiques mais aussi sociales. Parmi les problèmes de santé, on peut citer l’asthme, les bronchites, les problèmes respiratoires, les nausées. En cas de grossesse, le foetus peut présenter des problèmes de poids, aggravés si l’enfant naît avant terme. La prévention contre la mort subite du nourrisson avertit également des risques dus au tabagisme passif. Dans les conséquences sociales on peut citer : l’agressivité, le rejet ou la ségrégation envers les fumeurs et les -fumeurs ; le tabagisme passif peut engendrer une mauvaise ambiance, sur le lieu de travail par exemple, ou au restaurant… Pour lutter contre cette situation, le gouvernement a décidé d’interdire de fumer dans les lieux publics, depuis février 2007 pour les entreprises, les administrations, les établissements scolaires, les établissements de santé, et en janvier 2008 pour les cafés, les hôtels, les restaurants et les discothèques. 3. La dépénalisation peut se définir comme l’abandon de poursuites pénales en cas de consommation. Elle ne concerne ni la production ni le trafic. Elle fait l’objet d’un débat souvent remis à l’ordre du jour car il existe des arguments contre cette dépénalisation. L’appellation « drogue douce » est sujette à caution car la consommation de cannabis par exemple, considéré comme « drogue douce », entraînerait, au même titre que les autres drogues, une dépendance et une accoutumance. La dépénalisation pourrait être considérée comme un désengagement de l’État en matière de santé publique et entraîner une augmentation importante et incontrôlée de la consommation si la « peur du gendarme » freine effectivement l’envie de fumer. En fait, la loi de 1970 qui prévoit des sanctions pour les consommateurs n’est que très rarement appliquée. L’urgence se trouve peut-être plus dans la prévention que dans la refonte d’une loi appliquée. 4. L’alcoolisme est un état d’intoxication chronique ou périodique, un trouble du comportement et une impossibilité de s’abstenir, un besoin de continuer à boire. Il cause plus de 30 000 décès par an (chiffres OFDT, 2007) et peut avoir de graves conséquences physiques, psychologiques, familiales mais aussi professionnelles :les personnes dépendantes de l’alcool sont souvent absentes de leur lieu de travail, moins efficaces et moins fiables que les autres. Elles sont donc plus sujettes au licenciement ; les malades alcooliques éprouvent plus de difficultés à retrouver un emploi et si le chômage perdure, il peut accentuer l’alcoolisme : la personne entre alors dans un cercle vicieux ; l’alcoolisme au travail est la cause de nombreux accidents : la personne aux réflexes et à l’attention diminués est un danger pour elle-même et pour ses collègues, particulièrement dans les métiers manuels où l’on utilise outils et matériaux dangereux. L’alcoolisme au travail est un fléau social, souvent caché par les collègues voulant protéger la personne des licenciements et sanctions. 5. On fait appel à l’étendue de vos connaissances. Drogues licites : tabac, alcool, médicaments ; drogues illicites : opiacées, amphétamines, cannabis, cocaïne, LSD, Ecstasy. 6. Définissez le terme « addiction » : dépendance, toxicomanie ; puis choisissez deux ou trois exemples, le premier concernant une drogue licite, le second une drogue illicite et le troisième une nouvelle forme de dépendance (les jeux vidéo). 7. Expliquez les obstacles à la lutte contre l’alcoolisme : culturels, historiques, économiques. 8. Elles se situent à plusieurs niveaux : personnel (familial, professionnel), et socioéconomique (deuxième cause évitable de mortalité, accidents de la route, du travail, criminalité, premier pays producteur et exportateur d’alcool). 9. Définissez le terme « alcootest » et précisez la limite autorisée de concentration d’alcool dans l’air expiré (≤ 0,25 mg/L). Citez deux avantages (responsabilisation, information du conducteur) et deux inconvénients (coût d’achat, pas d’obligation à être utilisé) à cette mesure. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: entrainement sujet oral Mar 9 Déc - 10:43 | |
| voilà je pense que vous avez de quoi réviser et vous entrainer avec toutes ces fiches bon courage |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: entrainement sujet oral Ven 30 Jan - 15:01 | |
| je vous fait remonter ce sujet ^^ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: entrainement sujet oral Jeu 6 Aoû - 16:40 | |
| http://www.auxiliairedepuericulturewiwi.com/t4845-autres-sujets-oral
je remonte également le sujet
sujet intéressant de maguy |
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| Sujet: Re: entrainement sujet oral | |
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| | | | entrainement sujet oral | |
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