Ma formation s'est achevée le 6 juillet dernier et j'ai officiellement été déclarée AP, le 16 juillet.
Si je devais décrire la formation, je pense que j'aurais énormément de mal à me limiter à un seul mot, mais effectivement le premier qui me viendrait est bien intense !
En fait je crois que c'est assez difficile de ne pas s'en rendre compte quand on n'est pas passé par là parce que personnellement, j'avais été prévenue mais je n'ai réalisé qu'en y étant, lors de mon deuxième stage. Il y a des moments superbes mais aussi des moments de doutes où on découvre des pratiques toutes autres par rapport à ce que l'on avait imaginé. Il y a des gros moments de fatigue, à la fin, c'est dur de s'adapter pour finir par devoir repartir. Un mois de stage c'est long quand on est dans une structure qui nous plaît pas mais c'est court quand on s'est attachée aux personnes. J'avais toujours un énorme pincement au coeur à la fin d'un stage, c'était toujours la fin de quelque chose de fort, du coup beaucoup d'émotions...
Par contre, les périodes de cours étaient plus tranquilles, plus rigolotes parce qu'on se retrouvait entre copines et que c'était une ambiance plus détendue.
Il y aussi la notion de sacrifices et de concessions. Selon vos lieux de stage, il va falloir organiser votre vie privée, le fait aussi d'être parfois obligée de rester chez soi pour réviser ses cours ou juste parce que vous êtes épuisée.
En fait je rejoins
Sandreen, c'est du 35h avec tout ce qu'il y a à côté. C'est du
stop, vraiment...C'est beaucoup de fatigue accumulée et surtout de la nervosité. Quand j'ai arrêté les cours, j'ai fait des insomnies horribles parce que je n'arrivais pas à reprendre un rythme "hors formation "
J'ai mis presque deux semaines à pouvoir redormir correctement. Sinon j'étais réveillée à 5h et je ne savais plus
...
!
En ce qui concerne les conditions de la formation, nous étions 35, nous faisions toujours nos cours à 35 et nous avions des formatrices mais aussi des intervenants extérieurs qui s'occupaient de certains modules ( une sage femme du M1, une psychologue du M5 etc). Cela rendait les cours, pour la plupart, concrèts et vivants même s'il y avait forcément des exceptions.
Par contre, nous n'avions aucun livre à acheter même si on a quand même ressenti le besoin d'en avoir un surtout pour s'entraîner aux évaluations écrites des modules. Nous avons dû acheter nos blouses et en plus du coût de l'école, c'était un peu cher mais bon...ça je le savais déjà en intégrant l'école donc j'y étais en toute connaissance de causes.
Voilà, je crois avoir répondu à l'essentiel ^^